La pêche en no-kill consiste à relâcher le poisson vivant dans les meilleures conditions. C'est une pratique de plus en plus répandue chez les pêcheurs soucieux de préserver un maximum la ressource. Nous allons vous donner les conseils appropriés pour pratiquer le no-kill de la meilleure des façons.
Comment bien pratiquer la pêche en no-kill ?
Les poissons sont des êtres vivants relativement fragile d'autant plus que l'on risque d'être amener à les sortir de leur élément. Pour pouvoir relâcher un poisson correctement il faut garder à l'esprit que plus le poisson reste au contact de l'eau, dans son milieu, mieux il se portera. Les gros poissons comme les juvéniles sont les plus fragiles il faut donc prendre encore plus de précautions. Que ce soit au moment du décrochage ou lors de votre séance photos garder au maximum le poisson dans l'eau, le plus facile étant de laisser le poisson dans l'épuisette. Si vous pouvez choisissez une épuisette avec des mailles en plastique qui abîmeront moins le poisson et vous permettra de décrocher plus facilement le poisson.
Pour respecter au maximum le poissons il faut éviter de le poser sur des surfaces chaudes, par exemple un caillou, le pont d'un bateau... Pour éviter que le mucus du poisson parte ou que des écailles s'en aillent ce qui pourraient amener de futures maladies au poissons mouillez vous les mains avant de vous saisir du poisson.
Comment bien relâcher le poisson ?
Lorsque l'on relâche le poisson, si vous pêchez dans une rivière il faut déposer le poisson dans l'eau la tête face au courant et on le laisse se réoxygéner de lui-même. Il ne faut surtout pas faire faire des mouvements de va et vient au poisson car lorsqu'on retire le poisson vers l'arrière il y a un risque que les ouïes du poisson s'ouvrent largement et l'eau va pénétrer les arcs branchiaux ce qui aura tendance à retourner les fibres et donc endommager son système respiratoire. Sur un plan d'eau il faut déposer le poisson en le maintenant légèrement par la queue pour qu'il reste droit, la tête du poisson doit être totalement sous l'eau. Ensuite on laisse faire le poisson qui va se réoxygéner tout seul et dès qu'il commence à donner des coups de queue on laisse partir tranquillement le poisson.
Si vous pêchez en mer, notamment les poissons pélagiques (maquereau, sévereau, pélamide, thon...) sachez que ces poissons ont besoin d'énormément d'oxygène pour bien repartir. Le plus simple est de lancer le poisson la tête la première dans l'eau afin qu'une grande quantité d'eau pénètre les branchies et lui apporte assez d'oxygène pour repartir. Attention cette technique particulière n'est valable que pour les espèces pélagiques.
La pêche en no-kill apporte une double satisfaction aux pêcheurs qui la pratiquent, le plaisir de leurrer un beau poisson et de pouvoir le relâcher dans les meilleurs conditions.
Bonjour
Une question au sujet du mucus et des écailles : si jamais le mucus et des écailles s’enlèvent . Est ce que ces derniers se régénère ?
Merci
Cordialement
Mr.Bodino
Bonjour,
les deux se régénèrent au fil du temps, le mucus se reforme rapidement mais les écailles peuvent mettre un certain temps à repousser laissant le poisson partiellement vulnérable.
Salut et merci pour ces bons conseils Un pêcheur averti en vaut plusieurs !!!!
Petite question ?????En Mer , Lorsque l’on remonte un poisson de 40/50 mètres et que sa vessie natatoire et gonflée… peut il repartir ? Il y a un technique avec une aiguille pour vider l’air en trop plein ??? Peux tu nous en dire plus sur ce sujet ????
Cordialement
Patrick
Bonjour Patrick,
percer la vessie natatoire est une solution viable mais peu idéale pour l’intégrité du poisson. Le mieux est de faire descendre le poisson à l’aide d’un poids (ancre par exemple) attaché à un bout de fil très fin qui cassera lorsque le poisson se débattra quand il atteindra sa profondeur de confort.
au lieu de faire du no kill imposer plutot (pour exemple pèche a la truite au toc)des hameçons minimun4 sans ardillion et aussi la majorité des pecheurs a la mouche leurs interdire de pecher les pieds dans l eau comme aussi les autres car il en a certains c est malheureux qui ne connaissent mêmes pas ce que c est des frayeres c est mon opinions
cordialement
m.ginet
Bonjour,
comme vous le suggérez, avant d’imposer, il faut d’abord tenter de former les pêcheurs. De plus des règlements existent déjà pour la préservation des frayères, à nous autres de respecter notre environnement pour préserver au maximum les biotopes.
Cordialement