Pêche en méditerranée, l’hiver pensez profonde
Après avoir fait quelques jolis points en rockfishing , j’ai eu l’occasion de changer de technique et d’aller chercher des espèces un peu plus profonde, par moins 100 mètres ! C’est grâce à la Brotherteam Goletto que j’ai pu découvrir avec grand plaisir, la pêche en profonde et ainsi remonter quelques belles espèces.
- Pageot commun, reconnaissable au bord externe supérieur de l’opercule rouge sang et à sa tache rougeâtre à la base des nageoires pectorales, le pageot migre en eau profonde durant l’hiver et répondra très bien à un inchiku amorcé de tentacules de calamars.
- Poisson-lézard rayé, aussi appelé lambert présent du bord jusqu’à 400 mètres de profondeur, il fréquente les zones sableuses ou vaseuses. Toujours à l’affût il se jette sur le premier leurre à sa portée. Le poisson-lézard n’a pas de vessie natatoire et pourra donc être relâché sans problèmes.
- Sébaste, de la famille des Scorpènes très fréquent dans les grandes profondeurs, peut atteindre 30 cm.
- Poisson-lune ou Mola mola, la surprise de la sortie ! Pris en profondeur avec un inchiku, nous n’avons pas eu l’occasion de voir son aileron en surface image assez courante lorsqu’il se fait dorer au soleil. Il peut atteindre 3 mètres et plusieurs tonnes, le plus grand des poissons osseux ! Un poisson hors-norme et attachant même si il faut faire attention à sa peau épaisse et rugueuse.
A cette superbe et mémorable sortie viendront s’ajouter quelques parties de plaisir, toujours avec les frangins, à la recherche de nouvelles espèces et de nos amis céphalopodes:
- Sar à museau pointu, on le différencie du sar commun par son museau pointu et sa dizaine de rayures verticales plus ou moins foncées.
- Calamar blanc, l’hiver c’est l’occasion de faire de belles sessions entre potes et de trouver la bonne animation et la bonne turlutte pour leurrer ces céphalopodes très présents sur les côtes françaises.
- Seiche, méfiante et intelligente la seiche ne se laisse pas attraper sans vous laissez un souvenir, attention aux jets d’encre.
- Poulpe tacheté, Octopus macropus une très belle surprise car c’est une première pour moi, une espèce de poulpe très rare sur nos côtes, un joli spécimen.
8 points de plus ! Avec deux points miraculeux auxquels je n’avais même pas pensé… On en est donc à 13 espèces en deux mois, un bon présage pour la suite du défi surtout quand vous avez la chance de pouvoir sortir avec la Brotherteam Goletto, de très bons pêcheurs et de très bons amis, la pêche c’est aussi partager sa passion !
N’hésitez pas à laisser un commentaire.
je suis novice en la matière, c’est très intéressant ce que tu publies !
Merci.
Il ne me serait pas venu à l’idée de me lancer dans un tel défi, je m’en sens absolument incapable, mais j’ai grand plaisir à suivre ta progression. De plus je découvre des poissons dont j’ignore tout comme le poisson lune par exemple, quelle bizarrerie de la nature.
Vraiment merci beaucoup, continue comme ça, c’est un réel plaisir de te lire !
Amicalement
JFM (sur Pechevar)
Merci Jean-François et j’espère que l’on pourra se croiser au bord de l’eau !